Gestion des déchets Le ministère de l’agriculture et Adivalor signent un premier accord
Lundi 26 février 2018, Stéphane Travert, ministre de l’agriculture et de l’alimentation, et Rémi Haquin, président d’Adivalor ont signé le premier accord pour la période 2018-2021. Celui-ci vise à renforcer la collaboration entre les services du ministère et l’initiative collective.
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L’accord-cadre signé par le ministère de l’agriculture et de l’alimentation et Adivalor vise à améliorer les pratiques et résultats du monde agricole en termes de gestion des déchets. Ainsi, des actions communes sont prévues par cette entente. Rémi Haquin, président d’Adivalor, déclare : « Ce premier accord-cadre avec le ministère de l’agriculture et de l’alimentation acte l’exemplarité de l’agriculture française dans la gestion de ses déchets. Les partenaires d’Adivalor, agriculteurs, distributeurs - coopératives et négociants - et industriels, restent mobilisés pour consolider cette réussite ».
Ces actions ont pour but de renforcer la formation des nouvelles générations ainsi que la sensibilisation et l’information des agriculteurs. Les innovations et les actions de développement pour réduire les impacts liés à la gestion des déchets doivent être encouragées, et les taux de collecte dans les territoires les moins performants améliorés. De la même façon, dans les territoires où la gestion des déchets n’offre pas de solution de collecte ou de valorisation, leur prise en charge vise à être facilitée. Enfin, afin de faire évoluer les règlementations, il s’agit aussi d’instaurer un dialogue et d’échanger sur les données statistiques.
En effet, la filière agricole française est une référence mondiale en termes de résultats de collecte et de recyclage. Par le biais d’une production de qualité à haute valeur environnementale, les agriculteurs français souhaitent voir reconnaître leur exemplarité dans le domaine de la performance environnementale. Du fait des plans de filière élaborés lors des Etats généraux de l’alimentation, cette réussite environnementale devrait par ailleurs être valorisée par des aides agro-environnementales.
Dans un contexte de crise du recyclage des plastiques, l’appui des pouvoirs publics est donc important pour diminuer les conséquences subies par la filière agricole et ce, malgré la logique de contractualisation avec les industriels français et européens. Après 15 ans d’implication et l’effort de la part des différents acteurs de la filière agricole, cet engagement collectif et volontaire sera consolidé par l’accord avec le ministère et ses services. Rémi Haquin « salue le travail effectué avec les différents services et directions du ministère ayant abouti à cet accord. C’est bien en intensifiant la collaboration avec les services du ministère que nous pourrons viser l’excellence, pour donner une plus grande valeur ajoutée à notre agriculture ».
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